
Les différentes interdictions introduites en 2021 par le régulateur des jeux d’argent britannique (United Kingdom Gambling Commission/UKGC) dans le cadre de la conception des futures machines à sous portent leurs fruits. En presque 2 ans seulement, les habitudes et comportements du joueur obéissent au canevas de sa protection. Ce qui est une bonne chose, car les concepteurs de ces machines à sous développent maintenant des jeux moins rapides, sans fonctionnalités de lecture automatique ; ils permettent aussi au joueur de lire normalement le montant des gains et pertes sur des tableaux visibles ; ils n’intègrent plus des sons de réjouissances pour annoncer une perte à ce dernier…
Réduction de l’impact négatif des machines à sous
À la suite des réformes sur la conception des machines à sous intervenues en octobre 2021, le régulateur des jeux d’argent britannique (UK Gambling Commission/UKGC) publie un rapport satisfaisant : ses différentes propositions de protection des joueurs portent déjà leurs fruits. En effet, ces joueurs des machines se sentent moins exposés et jouent sans trop se laisser emporter par les méfaits du jeu comme c’était le cas avant la réforme.
Dans le but d’établir un environnement de jeu en ligne plus sécurisé et plus attractif, l’UK Gambling Commission avait introduit en 2021, une série de mesures pour modifier les offres des machines à sous en ligne. En presque deux ans seulement, il dresse son rapport sur l’expérience des consommateurs. Pour aboutir à ce résultat, la UKGC a utilisé comme ressources de son enquête, des données trimestrielles. Celles-ci ont constitué un échantillon national qui comprenait d’une part la population adulte (joueurs âgés de plus de 18 ans) et les plus jeunes (les joueurs de 16 à 28 ans). En tout, l’enquête a porté sur 2 000 adultes et 1 000 adolescents de 16 à 18 ans. C’est donc à l’issue de cette recherche que les résultats positifs ont été établis. D’après Tim Miller, le directeur des politiques et de la recherche de la UKGC, ceci présente des indicateurs positifs, car l’intensité de jeu a baissé et l’impact négatif du jeu sur les consommateurs avec. La UKGC ne s’arrêtera pas en si bon chemin dans sa mission de surveillance du marché des jeux, a-t-il ajouté.
Rappel du contenu des réformes de 2021
Dans son initiative de protection des joueurs en modifiant les règles de fonctionnement des machines à sous, la UKGC avait mis l’accent sur 4 points essentiels. Il s’agissait de :
La détermination du temps de rotation des bobines : il fallait créer définir le temps de rotation à au moins 2,5 secondes afin de laisser plus de temps s’écouler avant le prochain tour. Le souci à ce niveau était que plus les rouleaux tournent vite, plus le jeu est accéléré. Et si plusieurs pertes sont enregistrées, le joueur perdrait forcément plus d’argent de façon plus accélérée.
L’interdiction aussi des fonctionnalités qui accélèrent le jeu et qui donnent l’illusion de résultats. Cela constitue une sorte d’embrouille pour le joueur qui ne pourra plus facilement contrôler son jeu.
L’interdiction des fonctionnalités de lecture automatique : à ce sujet, le régulateur britannique a souligné que la fonction de lecture automatique peut induire le joueur en erreur et pourra perdre le cours de sa progression. Par conséquent, il continuera de jouer pendant une période plus longue que prévu en risquant de perdre tout son argent.
L’interdiction des effets sonores ou optiques de réjouissances révélateurs de gains pour annoncer en réalité une perte. Certains sons, comme des applaudissements ou des cris de joie qui donnent l’illusion d’une victoire alors qu’en fait, le joueur a enregistré une perte ne doivent plus être intégrés dans les machines à sous.
Excepté ces 4 mesures essentielles, la Commission avait aussi exigé que les concepteurs des machines à sous puissent afficher en caractère très apparent le montant des pertes et gains totaux du joueur dans chaque session. Il avait aussi interdit définitivement la possibilité d’effectuer des retraits inversés, populaires auparavant. Le régulateur ne voulait plus que les joueurs soient autorisés à rejouer les fonds qu’ils avaient initialement demandé d’encaisser dans le hall d’un casino par exemple. Toutes ces mesures avaient aussi été soutenues par Nigel Huddleston, ministre des Sports, du Tourisme et du Patrimoine de l’époque (actuellement, ministre d’État au Commerce international).
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